Observatoire du Journalisme (OJIM) is rated 3 out of 5 in the category online media. Read and write reviews about Observatoire du Journalisme (OJIM). C’est Edmond Burke qui en 1787 a créé l’expression « quatrième pouvoir », reprise ensuite par Tocqueville en 1837. Les moyens de communication (tous les moyens) servent – ou devraient servir – de contre-feux aux trois pouvoirs incarnant l’État : exécutif, législatif et judiciaire. Mais ce quatrième pouvoir est peut-être devenu le premier. Il influence les élections, locales, nationales ou européennes ; il commente et oriente les décisions du législatif comme de l’exécutif. Le quatrième pouvoir juge aussi les juges comme on peut le voir à travers les controverses sur les décisions judiciaires les plus sensibles. Il fait et défait les réputations, la vôtre comme celle des groupes. Serge Halimi dans son ouvrage Les chiens de garde est plus que critique vis à vis des médias et de leurs acteurs. « Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans la représentation ». Mais qui représente la représentation ? La révérence devant le vrai pouvoir, la fausse impertinence, la prudence devant l’argent, les habitudes de vie commune ont créé un nouveau journalisme « … en se dévoyant dans une société de cour et d’argent, en se transformant en machine à propagande de la pensée de marché, le journalisme s’est enfermé dans une classe et dans une caste ». Si les journalistes doivent être protégés, le lecteur, l’auditeur, le spectateur ont aussi des droits. Le droit de savoir qui parle, qui écrit, par quel itinéraire. C’est ce droit de savoir de l’auditeur, du spectateur, du lecteur que l’Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique (OJIM) veut promouvoir. Une meilleure connaissance du monde journalistique et des médias favorise une véritable démocratie et une éthique civique. Claude Chollet préside l'OJIM depuis sa création.
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